Nous pensons que notre projet peut apporter une grande aide aux populations locales de Côte d’Ivoire en proposant une recette de gel hydroalcoolique facile de fabrication avec des ingrédients à la disposition de tous, et notamment de mettre en valeur le jus de cacao dans tous ses aspects. De plus, notre projet amène un aspect écologique reposant sur la politique du 0 déchet. En effet, le jus issu de la fermentation du cacao est en majorité jeté, le fait que notre gel en nécessite permet de réduire les déchets et ainsi faire du recyclage tout en se protégeant des virus. En ce qui concerne le Bangui, l’alcool qui en est issue, appelé le koutoukou, est produit en grande quantité en Côte d’Ivoire car nombreux sont ceux à en consommer. Par conséquent, faire du gel avec du koutoukou est très simple pour l’ensemble de la population. Enfin, notre projet est en lien avec le thème de cette année qui est la chimie au service de la santé car grâce à la production de ce gel antibactérien, on lutte contre la propagation du virus de la COVID.

Le public que nous visons au cours de ce projet est tout simplement la population de la Côte d’Ivoire et plus particulièrement les populations les plus démunies n’ayant pas les moyens de s’approvisionner en gel hydroalcoolique.

Notre projet consiste à créer un gel hydro alcoolique à base de solution naturelle tel que de l’alcool issue de la fermentation du cacao ou encore de la fermentation du Bangui (vin de palme). Cela permettrait aux populations les plus démunies de se procurer du gel dans le but de combattre ce virus de la COVID qui nous menace aujourd’hui. 

Affiche présentative et informative de notre projet.

Abidjan et Sikensi (un village à 80 km d’Abidjan), Côte d’Ivoire 

Afin de réaliser notre projet, nous avions tout d’abord eu l’intention de récolter des calebasses de cacao afin d’en faire fermenter le jus, malheureusement, n’étant plus en saison, il fut impossible d’en trouver. Nous avons finalement réussi à trouver du jus dans un village à 80 km d’Abidjan mais qui, encore une fois, n’a malheureusement pas donné un volume d’alcool suffisant. Par conséquent, nous avons décidé de réaliser notre projet avec également du Bangui car la saison ne nous permettait pas de faire de l’alcool de cacao. Une fois le Bangui fermenté et distillé à l’aide d’un montage de distillation (colonne de Vigreux), nous avons ajouté à notre koutoukou (alcool issue de la distillation du Bangui) différents épaississants tel que l’agar agar ou encore la maïzena. Nous avons par la suite testé notre gel à l’aide de cultures de bactéries dans des boîtes de Pétri. 

D’ici fin Mars, début Avril nous avons prévu de réaliser notre action de communication sur place dans le cadre de l’association “ Les fourmis vertes”. Puis, vers mi-mars, nous avons l’intention de réaliser une communication via le site internet du lycée ou encore par l’intermédiaire de plateforme internet telles que la page facebook du ministère de la santé, instagram…