Quand on parle du Honduras, les mots violences, drogue, corruption, pauvreté sont ceux qui ne manqueront pas d’arriver en premier et ils témoignent d’une réalité.
Nous souhaitons proposer un regard alternatif, parce que la façon de regarder une chose, l’angle choisi, permet parfois de transformer cette chose.
Nous, élèves du Honduras, avons donc décidé de mettre les projecteurs sur un des trésors du Honduras, un trésor qui s’ignore.
Il s’agit de son incroyable richesse botanique.
Le recours à l’utilisation des médecines naturelles traditionnelles est ici très répandu, pour des raisons historiques, ethniques et financières.
Alors que les pressions sur les écosystèmes s’accentuent, que des défenseurs de la cause environnementale sont assassinés, il nous est apparu urgent de nous informer et d’informer le plus grand nombre sur ce trésor fragilisé. A chaque fois que des plantes disparaissent définitivement, ce sont autant de molécules qui disparaissent dont certaines auraient peut-être pu constituer un traitement contre une maladie.
Il ne s’agit donc pas d’un trésor uniquement hondurien mais d’un trésor pour l’Humanité. 

Les élèves et familles du Lycée franco-hondurien de Tegucigalpa.
Les étudiants de l’Université Nationale Autonome du Honduras (UNAH).
Une association de protection de l’environnement (COPINH).
Le ministre hondurien de l’environnement.
Suite à l’entretien du jeudi 06 mai avec Cesar Edgardo Flores, Directeur Général de la Gestion Environnementale DGA, nous nous sommes engagés à partager tous nos documents de travail traduits (protocoles, vidéo de présentation, vidéo d’explication des manipulations réalisées ainsi que celle expliquant l’intérêt des métabolites secondaires). Notre travail servira de base pour des répliques au sein d’autres écoles.
De plus, la responsable du département biodiversité nous a proposé de mettre en avant le projet sur le site : http://chmhonduras.org
Il s’agit d’un site de ressources pour promouvoir la coopération scientifique et technique en matière de biodiversité.

Grâce aux interventions des trois chercheurs de la UNAH, nous avons petit à petit défini notre projet :
Tout d’abord en découvrant les utilisations des plantes médicinales au Honduras.
Puis en approfondissant et en liant les plantes et les substances chimiques actives qu’elles contiennent, notamment les différents métabolites secondaires. Leur rôle nous est apparu alors essentiel.
Enfin, en définissant comment caractériser ces métabolites secondaires.
 
Nous avons décidé de créer deux boissons symboles du Honduras en nous attachant à identifier les métabolites secondaires qu’elles contiennent.
La première sera à base de café, cacao et cannelle.
La seconde, à base de noix de coco, fruit de la passion (maracuya), corossol (guanabana) et avocat.
Ces deux boissons seront des emblèmes de notre projet et nous serviront d’outils de communication et de promotion. En choisissant des plantes couramment consommées, nous ne perdons pas de vue toutes les plantes inconnues, non répertoriées, non étudiées, qui sont autant de possibilités de futurs médicaments.
Malgré le confinement, nous avons demandé l’autorisation de faire des TP au Lycée franco-hondurien dans l’objectif de caractériser la présence des métabolites secondaires suivants :
alcaloïdes (caféine et théobromine) ;
coumarines ;
tanins ;
flavonoïdes.
 
Nous voulons aussi sensibiliser et faire connaître les atouts des plantes pour assurer leur protection et leur conservation.
Mais pour cela, nous avions besoin de connaître la situation dans notre pays.
Nous avons donc sollicité deux entrevues :
une avec le ministre de l’Environnement afin de connaître les problématiques de sa charge, ses moyens d’action, ses perspectives ;
l’autre avec une association de défense de l’environnement (COPINH).
 

Présentations des chimistes, biologistes et ethno-botanistes locaux de la Universidad Autónoma Nacional Autónoma de Honduras (UNAH)
Mireya Betsabeth Zelaya Bárcenas (en charge du laboratoire d’histologie végétale et ethnobotanique, département de biologie moléculaire et génétique) ;
Carlos Mauricio Henriquez Rodesno (diplômé en biologie, professeur de la faculté des sciences chimiques et pharmacie, chercheur dans le groupe d’investigation dans les produits naturels) ;
Ana Carolina Arévalo (docteure, enseignante-chercheuse à la faculté des sciences chimiques et pharmacie, chercheuse dans le groupe d’investigation dans les produits naturels).
Recherches et sources externes d’études.
Logo créé par une élève du projet.
Enregistrement des entretiens avec COPINH et le Directeur Général de la Gestion Environnementale (DGA / MiAmbiante+).

Honduras, Tegucigalpa ;
Tout le projet s’est fait à distance, seuls les TP se sont fait en présentiel au Lycée franco-hondurien.

Nous avons contacté l’association COPINH et sommes en attente d’une réponse pour un entretien.
De même, nous avons contacté le vice-ministre de l’environnement (MiAmbiante) et sommes également en attente d’une réponse pour un entretien.
Le samedi 27 mars, nous avons effectué un TP de 8h à 13h avec les objectifs suivants :  
extraire la caféine du café et la caractériser par chromatographie
extraire la théobromine du cacao et la caractériser grâce à son point de fusion
tester la présence de tanins dans la cannelle.
Le samedi 03 avril, nous avons effectué un TP de 8h à 13h avec les objectifs suivants :  
tester la présence de tanins dans le café, cacao, fruit de la passion, noix de coco, corossol et avocat.
tester la présence de coumarines dans le café, cacao, fruit de la passion, noix de coco, corossol et avocat.
tester la présence de dans le café, cacao, fruit de la passion, noix de coco, corossol et avocat.
Vous trouverez ci-dessous le lien pour accéder à la vidéo réalisée pour témoigner des expériences effectuées (elle est également disponible dans les documents déposés sur le site, mais coupée en trois parties, 1 la théobromine, 2 la caféine et 3 les tanins, les flavonoïdes et les coumarines) :
https://drive.google.com/drive/folders/1vTt50vRzSICdBtHD_KkfTt5vFRD7fzHF?usp=sharing
Vous trouverez ci-dessous le lien pour accéder à la vidéo réalisée pour expliquer notre choix de caractérisation des métabolites secondaires (elle est également disponible dans les documents déposés sur le site) :
https://drive.google.com/drive/folders/1vTt50vRzSICdBtHD_KkfTt5vFRD7fzHF?usp=sharing
 
Le 29 avril, interview de Bella Carrillo Aguilar, chargée de communication de l’association COPINH. La vidéo de l’entretien est disponible ici :
https://drive.google.com/drive/folders/1vTt50vRzSICdBtHD_KkfTt5vFRD7fzHF?usp=sharing
 
Le jeudi 06 mai, interview de Cesar Edgardo Flores, Directeur Général de la Gestion Environnementale DGA (étaient présents les représentants de la DGA ainsi que ceux du département biodiversité). La vidéo de l’entretien est disponible ici :
https://drive.google.com/drive/folders/1vTt50vRzSICdBtHD_KkfTt5vFRD7fzHF?usp=sharing
 
Enfin, une vidéo de présentation du projet est disponible ici :
https://drive.google.com/drive/folders/1vTt50vRzSICdBtHD_KkfTt5vFRD7fzHF?usp=sharing
 

Investigation
Présentations des enseignants chercheurs de la UNAH
Choix des plantes
TP
Entrevues avec le Directeur Général de la Gestion Environnementale (DGA) et une association de défense de l’environnement.